IMC entre 25 et 30 kg/m²

Il s’agit d’un simple surpoids.

Ce n’est cependant aucunement à négliger car on sait que le risque statistique de maladies corrélées à l’obésité est déjà significatif dans la population dès cette zone de surpoids.

Les options proposées sont :

Des mesures d’hygiène et de diététique simples et de bon sens
Pratiquer plus d’activité physiques (marcher au moins 20 minutes par jour, monter les escaliers à pied etc.), éviter les sucres rapides et les graisses animales, ne pas grignoter entre les repas et devant la télévision.

Les prises en charge diététiques
Nous n’entrons pas dans le détail, ni ne prenons partie sur l’organisation pratique des régimes. Sont à la disposition des patients : les régimes hypocaloriques équilibrés, les régimes hypocaloriques hyperprotéinés (couplés ensuite avec les précédents), les régimes sous la surveillance d’un centre spécialisé etc. Ils interviennent après un bilan nutritionnel et une enquête alimentaire, et nécessitent des visites régulières auprès d’un praticien responsable de la prise en charge (médecin endocrinologue-nutritionniste, médecin généraliste, diététicien).

Les médicaments
Ils ne concernent en principe que les complications de l’obésité et n’en sont pas le traitement de première intention. Certains médicaments peuvent être prescrits par le médecin traitant ou par un médecin spécialiste.

La chirurgie digestive
La chirurgie digestive n’a aucune indication dans cette zone de poids.

La chirurgie plastique
Elle n’intervient qu’après un amaigrissement très significatif (plus de 20 kg), a priori exclus de cette catégorie, ou bien dans des cas d’obésité très localisée .

Le ballon intragastrique
Ce n’est pas un traitement validé pour les patients dans cette zone de poids. Néanmoins, on a pu le proposer pour des BMI de l’ordre de 27 à 30 lorsque existaient des maladies sévères comme un diabète instable, et après échec des thérapeutiques classiques.